Pour la troisième fois depuis le lancement du mouvement "Nous voulons des coquelicots", des citoyens se sont réunis vendredi soir, place du Capitole à Toulouse pour réclamer la suppression de tous les pesticides.
Coquelicot à la boutonnière et pancarte à la main, ils se réunissent chaque premier vendredi du mois depuis le mois d'octobre pour demander l'interdiction pure et simple de tous les pesticides. A Toulouse, une cinquantaine de citoyens ont répondu à l'appel du collectif "Nous voulons des coquelicots" ce vendredi soir, place du Capitole. Pour eux, il s'agit d'une "urgence planétaire". Ils réclament des décisions politiques pour que dans chaque commune la défense de la biodiversité devienne un enjeu majeur.
"Tout le monde ne va pas passer au bio du jour au lendemain" explique Jacques Dandelot, un des membres du collectif à Toulouse, "mais il est absolument nécessaire d'aller sur une pente de plus en plus raide pour dire non à tous ces pesticides. Des alternatives existent et il faut les chercher, sinon c'est une catastrophe parce qu'on reporte d'année en années les décisions européennes et françaises sur la question".
Lancé le 5 octobre dernier, notamment par le journaliste Fabrice Nicolino, le mouvement "Nous voulons des coquelicots" réclame l'interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Il entend mobiliser des citoyens partout en France chaque premier vendredi du mois et a lancé une pétition en ligne. Elle comptabilise un peu plus de 430 000 signatures à ce jour.