Lors de la manifestation des gilets jaunes à Toulouse ce samedi, 43 personnes ont été interpellées en centre-ville. Parmi elles, 15 l’ont été pour dissimulation volontaire de visage. Un délit selon la nouvelle loi anticasseurs.
En fin de journée, la préfecture de Haute-Garonne dressait un bilan de cet acte 22 des gilets jaunes à Toulouse. 45 personnes ont été interpellées en centre-ville, notamment pour jets de projectiles, dégradation ou port d’arme. 43 ont été placées en garde à vue.
Cacher son visage est puni d'un an de prison
Les services de l'Etat ont signalé que, parmi ces interpellations, 15 l’ont été pour dissimulation volontaire de visage dans le cadre de la loi anticasseurs. Un délit désormais puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
Il s'agit des premières interpellations de ce type depuis la promulgation de la loi anticasseur.
De nombreux incidents ont été dénombrés comme des jets de projectiles et des tirs de feux d’artifices en direction des forces de l’ordre et la dégradation d’une moto de police.
Des dégâts sur le mobilier urbain ont aussi été commis comme un feu de véhicule utilitaire qui a aussi entraîné la détérioration d’une porte arrière d’un magasin, l’incendie d’un scooter, d’une remorque de chantier et d’une poubelle. Une agence intérim, une agence immobilière et une banque ont été saccagées.
La préfecture dénombrait 21 blessés en urgence relative dont un blessé parmi les forces de l'ordre.