A Toulouse comme dans beaucoup de grandes villes de France, ils étaient nombreux à participer à la grande marche pour le climat. A Toulouse, ils étaient plus de 3500 participants à demander que la planète soit une priorité.
L'initiative lancée par un particulier, Maxime Lelong, a eu de l'écho. Ce samedi, des milliers de français ont défilé un peu partout dans le pays pour réclamer que les questions environnementales soient enfin prises au sérieux.
A Toulouse, le cortège est partie de la Place Arnaud Bernard pour défiler jusqu'au Grand Rond. Plus de 3500 personnes étaient déterminées à faire entendre leurs voix.
Dans une ambiance festive, les manifestants ont scandé des slogans comme ''Changeons le système, pas le climat'' ou encore ''Make planet great again'' en référence à la petite phrase du Président Macron. Les participants, jeunes comme plus âgés, ont massivement réclamé que les politiques prennent enfin la mesure de l'urgence.
Une réponse à l'appel lancé par Nicolas Hulot
Le mardi 28 août 2018, l'ancien Ministre de l'écologie Nicolas Hulot lançait après sa démission ''Est-ce que j'ai une société structurée qui descend dans la rue pour défendre la biodiversité, est-ce que j'ai une union nationale sur un enjeu qui concerne l'avenir de l'humanité et de nos propres enfants ?'' Les manifestants d'aujourd'hui ont clairement répondu OUI.
Une pétition intitulée ''Non, Monsieur Hulot, vous n'êtes pas seul!'' a été lancée en ligne : https://www.change.org/p/nicolas-hulot-non-monsieur-hulot-vous-n-%C3%AAtes-pas-seul
Ces marches citoyennes se sont déroulées alors que 700 scientifiques français ont lancé un appel aux dirigeants politiques pour qu'ils passent "de l'incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone".
Le reportage de France 3 Occitanie :
Le collectif Action non violente COP 21 fait ''le grand ménage'' à la Société Générale de Toulouse :
Ces militants écologistes voulaient procéder ''à un nettoyage en règle''. Armés de balais et de serpillères, ils ont envahit ce samedi, l'agence de la Société Générale boulevard de Strasbourg à Toulouse. L'association souhaitait dénoncer la participation de la Société Générale au marché de l'extraction du gaz de schiste, notamment aux Etats-Unis. Selon eux, ''la Société Générale détient le triste record de première banque au monde à financer ce secteur en Amérique du nord.''