Merah : Jean-Marc Ayrault veut combattre le racisme et l'antisémitisme "sans relâche"

Le Premier ministre s'exprimait mercredi soir à Toulouse à l'invitation du CRIF Midi-Pyrénées, le jour de la commémoration du deuxième anniversaire des crimes de Mohamed Merah à l'école juive Orh-Torah.

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Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a affirmé mercredi soir à Toulouse la détermination du gouvernement à combattre "sans relâche" les actes racistes et antisémites en pleine recrudescence, à l'occasion du deuxième anniversaire des crimes de Mohamed Merah. Jean-Marc Ayrault s'exprimait à la halle aux grains à Toulouse, à l'invitation du CRIF et devant les portraits des 7 victimes de Merah. 

"Deux ans après ces attentats, l'heure est toujours au recueillement, à l'union et au souvenir, mais elle est aussi à l'action" car à travers les quatre juifs et les trois soldats assassinés par Merah, "c'est la République qui a été attaquée" et "c'est à la République de combattre sans relâche le racisme et l'antisémitisme", a dit le chef du gouvernement, venu exprimer "l'affection et la solidarité de la Nation tout entière" aux victimes et à leurs proches.

"Ces dernières années ont vu une recrudescence du nombre d'actes antisémites et racistes dans notre pays", a-t-il dit devant plusieurs centaines de personnes lors d'une cérémonie organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France. Tout près des portraits des sept victimes de Merah, il s'est alarmé d'une "haine quotidienne et qui se banalise". Il a évoqué les "slogans les plus abjects" entendus lors de la manifestation de Jour de colère le 26 janvier, ainsi que les spectacles interdits de Dieudonné.

"Le gouvernement a eu raison de faire interdire ces spectacles, comme il a eu raison à chaque fois qu'il sollicite des poursuites pénales et des actions répressives contre des actes racistes antisémites ou xénophobes", a-t-il déclaré.

"La responsabilité du gouvernement de la République est de rappeler que le racisme et l'antisémitisme ne sont pas des opinions, mais des délits et que ceux qui s'y livrent n'ont pas leur place dans les médias ou sur la place publique mais devant les tribunaux", a-t-il dit.

Cette détermination s'applique aussi dans la lutte contre le terrorisme, a-t-il dit. Il s'est inquiété de l'émergence d'une "minorité de plus en plus extrémiste" prête à s'engager dans des combats ou des actions terroristes à l'étranger "et peut-être demain sur le territoire national". Il a défendu à ce propos la réforme de l'organisation et des moyens du Renseignement français ainsi que la loi permettant de faire condamner des Français participant à des actes terroristes à l'étranger.

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