Avec des températures flirtant avec les 26°, Toulouse (Haute-Garonne) a semble-t-il connu son dernier jour de chaleur, le 31 octobre, de l'année 2022. Selon Météo-France, les mois de novembre-décembre-janvier s'annoncent "calmes et secs" avec des "températures proches des normales climatologiques pour la France".
Depuis 1947, Toulouse (Haute-Garonne) n'a jamais connu des températures aussi élevées pour un 31 octobre. Le thermomètre a flirté avec les 26° sur les bords de la Garonne. Comme l'indique le météorologue François Jobard, sur son compte Twitter, "c'est le 137 ème (et vraisemblablement dernier) jour de #chaleur de l'année à Toulouse. C'est 21 jours de plus que le précédent record de 116 jours en 2003 et 2018."
Comme l'indique Météo France, la température moyenne durant le mois d'octobre 2022 en France a été de 17.2°, soit 3.5° de plus que la normale, ce qui constitue un nouveau record, devant octobre 2001 et octobre 2006. Les précipitations ont connu parallèlement un déficit de 37%.
Comme chaque mois, Météo-France a publié son "bulletin des grandes tendances" pour les trois mois à venir, soit ceux de novembre, décembre 2022 et janvier 2023. Selon les prévisionnistes, le scénario le plus probable pour ce trimestre est "la prédominance de conditions anticycloniques, avec un temps calme et sec, sur le continent européen. Les perturbations auront tendance à être rejetées plus au nord de l’Europe ou au sud-ouest de la Méditerranée." Les températures devraient être proches des normales climatologiques pour la France.
Du côté des précipitations, aucune tendance "ne se dégage sur la plupart des régions françaises", exceptées le Nord-Est de la France où le temps pourrait s'avérer plus sec que la normale et la Catalogne en Espagne qui pourrait subir au contraire des pluies plus importantes qu'à l'accoutumée. La question de la fin de sécheresse reste donc entière.
Mais Météo-France prévient : "les performances de ces prévisions probabilistes à grande échelle sont très variables selon le lieu, la saison et le paramètre météorologique concerné." Les mauvaises surprises liées au réchauffement climatique ne sont donc pas à exclure.