Fin juin 2014, il y avait 162 500 demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucun travail) en Midi-Pyrénées, soit une hausse de 0,2% par rapport à mai 2014. C'est une augmentation plus faible qu'au niveau national. Situation contrastée selon les départements et disparité selon l'âge.
C'était attendu, le nombre de demandeurs d'emploi en France augmente en juin 2014 (plus 0,3%). C'est le huitième mois de hausse. Ils sont 3 398 300 à chercher du travail en France. En Midi-Pyrénées, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A (sans aucun emploi) s’établit à 162 500 fin juin 2014. Ce nombre augmente de 0,2% par rapport à fin mai 2014 (soit +300). Sur un an, il est en hausse de 4,5%. C'est une augmentation plus faible qu'au niveau national en région Midi-Pyrénées.
Baisse du nombre des chômeurs dans le Tarn-et-Garonne et l'Aveyron. Hausse importante dans le Lot et le Tarn. S’agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d’emploi varie fin juin 2014 par rapport à fin mai 2014 entre -0,9% et +0,6% : Ariège (stable), Aveyron (-0,6%), Haute-Garonne (+0,4%), Gers (+0,3%), Lot (+0,6%), Hautes-Pyrénées (+0,2%), Tarn (+0,6%), Tarn-et-Garonne (-0,9%).
Disparités selon l'âge : baisse pour les plus jeunes, forte hausse chez les seniors.
En Midi-Pyrénées, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A reste stable en juin 2014 pour les hommes et s’accroît de 0,4% pour les femmes. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucun emploi) de moins de 25 ans diminue de 0,9% (-2,8% sur un an). En revanche en Midi-Pyrénées comme ailleurs, les chiffres sont mauvais pour les plus âgés le nombre de demandeurs d'emploi de 50 ans et plus est en hausse de 1,3% (+11,6% sur un an).
En vidéo, les explications de Cécile Fréchinos :
Pas d'embellie en vue, la courbe du chômage ne s'inverse pas.
Si le nombre de chômeurs augmentent encore, le ministre du Travail veut rester positif. Pour François Rebsamen : "Les efforts que le gouvernement déploie depuis deux ans ont permis de contenir la progression". Un optimisme que ne partage pas le FMI (Fonds Monétaire International) qui ne prévoit pas d'amélioration sur le front de l'emploi en France avant 2016.