Le CHU de Toulouse a indiqué ce lundi la naissance en septembre dernier d'un bébé dont la maman avait subi une chimiothéraphie toxique pour les ovaires. Seule une centaine de cas a eu lieu ainsi dans le monde.
Le bébé, né en septembre dernier, et la maman se portent bien d'après le CHU de Toulouse. L'hôpital a annoncé ce lundi 21 novembre avoir réussi une première en région Occitanie : la naissance d'un bébé suite à un traitement de chimiothérapie toxique pour les ovaires de la maman.
En 2009, une tumeur maligne au niveau du cou avait été diagnostiquée sur la maman, obligeant à une chimiothérapie réputée toxique pour les ovaires. Les médecins ont donc procédé au retrait et à la congélation d'un ovaire de la patiente, pour lui laisser une chance d'avoir un enfant après traitement.
L'ovaire a été conservé conservé au centre de médecine de la reproduction de l’hôpital Paule de Viguier du CHU de Toulouse.
Fin 2014, la patiente a bénéficié d’une greffe de l’ovaire congelé fin 2014. Elle a alors progressivement retrouvé des cycles naturels en quelques mois et obtenu une grossesse spontanément en décembre 2015. Elle a accouché en septembre 2016 d’un garçon en bonne santé.
Selon le CHU de Toulouse, il s'agit d'une première en Occitanie et moins de 100 naissances ont été obtenues par cette technique dans le monde.
"La congélation d’ovaires ou d’ovocytes est proposée aux jeunes femmes, fillettes et jeunes filles devant bénéficier d’un traitement anti-cancéreux potentiellement toxique pour les ovaires, explique le CHU. Ces techniques sont encore peu utilisées et moins de 100 naissances ont été obtenues dans le monde".