Nouvelle manifestation contre la fusion des universités toulousaines

Etudiants et personnel des universités se sont une nouvelle fois retrouvés pour manifester contre la fusion des universités Jean Jaurès, Paul Sabatier et de deux écoles d'ingénieurs toulousaines.

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Après avoir envahi le conseil d’administration de l’université Jean Jaurès mardi dernier, les manifestations des syndicats étudiants et du personnel des établissements ne désemplissent pas. Un nouveau rassemblement s’est tenu ce matin devant l’Hôtel de Région.

L'IDEX au coeur du projet

La fusion des universités toulousaines est un projet de long terme. Comme l’a expliqué à Côté Toulouse Philippe Raimbault, président de l’université fédérale de Toulouse, « dans dix ou vingt ans, il faudra en effet une université de premier rang mondial à Toulouse avec des formations de top niveau si l’on veut travailler avec nos leaders industriels et nos nombreuses PME locales. Cela passe notamment par la reconquête de l’Idex. »
L’IDEX, label d’initiative d’excellence, vise à diffuser les savoirs des grandes universités françaises en leur apportant une aide financière notable (25 millions d’euros). Le projet de fusion va donc dans le sens de la reconquête de ce label qui avait été perdu par la communauté universitaire toulousaine en mai 2016.
Etudiants et personnel des universités se sont une nouvelle fois retrouvés pour manifester contre la fusion des universités Jean Jaurès, Paul Sabatier et de deux écoles d'ingénieurs toulousaines.

Des manifestations à répétition contre la fusion des universités

Selon les manifestants opposés au projet, la fusion de l’université Jean Jaurès, l’université Paul Sabatier, l’Institut national polytechnique de Toulouse (INPT) et l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA) provoquerait la perte du statut d’Université. Les étudiants et enseignants redoutent donc plusieurs conséquences majeures :

  • La mise en place de la sélection dès la première année de licence
  • L’augmentation considérable des frais d’inscription
  • La disparition sur le long terme de filières considérées comme « non rentables »
  • La distribution aléatoire du budget alloué entre les différentes universités fusionnées
Les revendications des manifestants sont claires et nettes : stopper tout processus de fusion des universités et appeler l’Etat à investir davantage dans les différentes filières en difficulté (STAPS, sociologie, philosophie etc.)

Consultation du personnel et des enseignants

Le président de l’université Jean Jaurès Daniel Lacroix a indiqué qu’une consultation du personnel et des étudiants sera organisée avant le vote final.
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