Une nouvelle controverse secoue la paisible commune de Saint-Jory, où la police municipale est accusée d'avoir illégalement géolocalisé huit de ses agents. Cette révélation, dénoncée par le syndicat FO, s'ajoute à une série d'affaires qui secoue la ville.
Une nouvelle affaire secoue la petite commune de Saint-Jory, dans le département de la Haute-Garonne. Cette fois-ci, c'est la police municipale qui est au cœur de la controverse. Selon la Dépêche du Midi, le syndicat Force Ouvrière (FO) a vivement dénoncé une "atteinte à la vie personnelle" de huit de ses agents, révélant qu'ils auraient été illégalement géolocalisés.
Les agents en question ont exprimé leur intention de déposer des plaintes pour "atteinte à la vie privée", alors que le syndicat FO envisage de porter cette affaire au pénal en raison de son illégalité manifeste.
Saint-Jory secouée par la multiplication des affaires
Selon les informations communiquées par le syndicat au journal local, la hiérarchie des agents a utilisé un abonnement à un logiciel de géolocalisation pour les surveiller à leur insu.
La situation à Saint-Jory est déjà complexe, notamment en raison des affaires judiciaires impliquant le maire, Thierry Fourcassier. L'élu fait actuellement l'objet d'une mise en examen pour corruption passive dans une première enquête. Le maire est également mis en cause dans un dossier de corruption présumée en lien avec des promoteurs.
La police municipale de Saint-Jory a déjà été victime d'une violence polémique un peu plus tôt dans l'année. Le chef de la police municipale aurait consulté de façon illégale le fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour enquêter sur quatre policiers municipaux.