Ours des Pyrénées : une association de défense des animaux attaque les mesures d'effarouchement devant la justice

L'association One Voice a saisi le tribunal administratif de Toulouse (Haute-Garonne), vendredi 2 août 2024, pour contester les mesures d'effarouchement visant les ours des Pyrénées.

Effaroucher les ours, une mesure inacceptable pour One Voice. L'association de défense des animaux a décidé de saisir, vendredi 2 août 2024, le tribunal administratif de Toulouse (Haute-Garonne), contestant les mesures d'effarouchement prises visant les ours des Pyrénées. L'un d'entre eux, Barny âgé de deux ans et demi, a pris l'habitude de se rapprocher des habitations.

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Une pratique, jugée "disproportionnée et dangereuse" par les écologistes, pourtant également défendue par des défenseurs des plantigrades des Pyrénées dans certains cas. 

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"Encourager la présence des ours tout en les harcelant"

Lors de l'audience, Muriel Arnal, présidente de One Voice, dénonce une incohérence : "On ne peut pas encourager la présence des ours tout en les harcelant". L'association remet en question la légalité des arrêtés préfectoraux autorisant ces opérations, souvent publiés tardivement.

Le débat s'inscrit dans un contexte plus large de cohabitation entre l'ours et le pastoralisme. Bien que les attaques de troupeaux aient diminué, avec 349 incidents recensés l'an dernier, les tensions persistent. Les défenseurs des ours pointent du doigt le surpâturage et le manque de protection des troupeaux. Le Tribunal administratif rendra sa décision en début de semaine prochaine. 

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