Ours des Pyrénées : la justice classe l'affaire sans suite, 4 ans après la mort de Gribouille, tué par balles

Quatre ans après la découverte du corps de l'ours Gribouille dans les Pyrénées ariégeoises, le parquet de Foix a classé l'affaire sans suite. L'autopsie du plantigrade avait permis de conclure à une mort par balles. Mais la justice n'a jamais pu identifier le tireur.

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Il n'y aura donc pas de procès pour la mort de Gribouille, un ours des Pyrénées, retrouvé mort, tué par balle, en Ariège en juin 2020. L'affaire a été classée sans suite. Le tireur n'a pas pu être identifié.

Aucun tireur identifié

L'enquête, ouverte par le parquet de Foix, après la découverte d'un ours tué par balles, dans les Pyrénées en Ariège, vient d'être classée sans suite, c'est ce qu'indique la justice ce mercredi, dans un communiqué envoyé à la presse.

"L'enquête n'a pas permis d'identifier un tireur", précise le parquet, qui rajoute : "Toutes les personnes présentes dans le secteur, à cette période, ont été interrogées. Toutefois, aucun coup de feu n'a été entendu". Il n'y aura donc pas de procès. Huit chasseurs avaient été auditionnés à l'époque sous le régime de la garde à vue.

Tué par balles

Ce plantigrade, nommé Gribouille, avait été retrouvé mort le 9 juin 2020. Son corps était en état de putréfaction avancée. L'autopsie réalisée par la suite avait permis de déterminer que l'animal était en bonne santé et que sa mort était en lien avec l'utilisation d'une arme à feu.


Cette mort avait beaucoup ému dans les environs, mais aussi au sein des milieux écologistes. Plusieurs marches blanches et manifestations des défenseurs de l'ours s'étaient déroulées en Occitanie. L'ONG Sea Shepherd avait même promis de récompenser de 50.000 euros la personne susceptible de donner des informations pour démasquer les responsables.

La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, avait annoncé que l'État portait plainte, car l'ours avait été abattu dans une zone protégée.

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