PHOTOS. Les impressionnantes images de la destruction d'une barre d'immeuble dans l'un des quartiers populaires de Toulouse

Des travaux de destruction d'un immeuble désaffecté avancent dans le quartier d'Empalot à Toulouse (Haute-Garonne). Ce gros chantier permettra ensuite la création de nouveaux logements. Ils bénéficieront aux ménages les plus modestes. Explications en images.

Dans le cadre d'une vaste politique de construction de logements, notamment de logements sociaux, Toulouse Métropole chapeaute la destruction d'un immeuble désaffecté dans le quartier d'Empalot. Des ouvriers poursuivent donc cette démolition à l'aide de plusieurs grues, sous le regard d'élus. En voici les images marquantes. 

Un investissement de 32 millions d'euros

À partir de 2024, des centaines de logements seront construits. "7 000 par an", assure la Métropole, dont 2 450 logements sociaux. Pour y parvenir, et face à la hausse du coût du logement, un plan de soutien volontariste prévoit un investissement de 32 millions d'euros. Les trois-quarts permettront de "produire et réhabiliter les logements sociaux". 

Cette politique vise directement "les ménages les plus modestes qui rencontrent des difficultés pour se loger", et "les classes moyens avec les logements à loyer intermédiaire (LLI)". 

Un fond de soutien de 6,6 millions d'euros est également débloqué pour la réhabilitation énergétique, afin de limiter les gaz à effet de serre et contrer la hausse des factures énergétiques. 

Travaux jusqu'à la fin de l'année

Sur le chantier, une grosse pince permet de démanteler petit à petit ce bâtiment, qui est entouré d'autres structures, ce vendredi 10 octobre 2023 et qui ne peut donc pas être rasé d'un seul coup. 

Démarré depuis le mois d'avril, le chantier va encore durer 5 à 6 semaines. Trois semaines seront nécessaires pour détruire l'ensemble de l'édifice. Même durée pour évacuer l'ensemble des gravats et nettoyer la chaussée. 

Les débris s'amoncellent le long de cet immeuble. Ils ne seront pas évacués au fur et à mesure, mais resteront à même le sol pour servir de "tampon" aux autres gravats. Un cordon de sécurité a été installé mis en place pour éviter qu'ils ne s'échappent sur la route. 

Les ouvriers reprendront les travaux dès ce lundi 13 novembre. 

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