Plusieurs parcs fermés à Toulouse pour lutter contre la pyrale du buis

C'est une campagne de traitement récurrente à Toulouse. Ce vendredi, le jardin Japonais de Toulouse est fermé en raison de l'application d'un traitement biologique contre la pyrale du buis. Lundi, quatre autres parcs fermeront aussi comme le Jardin des Plantes. Cette chenille se nourrit des feuilles de buis jusqu'à provoquer la mort de l'arbuste.

Une nouvelle campagne de traitement contre la pyrale du buis a débuté dans différents jardins et parcs de Toulouse ce vendredi 21 juillet. Le jardin Japonais est fermé depuis 6h ce matin.

En effet le service Jardins et Espaces Verts de la mairie de Toulouse réalise un traitement avec un produit pour lutter contre cette chenille. En raison d’un délai de précaution à respecter après traitement, l’accès au parc doit être fermé au public. « En cas de pluie ou de vent, l’intervention peut être suspendue et reportée », ajoute la mairie.

Les jardins des Plantes, du Grand Rond, des Jacobins et le bois de Limayrac fermés lundi

Lundi 24 juillet, le jardin des Plantes, du Grand Rond, des Jacobins et le Bois de Limayrac seront aussi fermés pour être traités. Puis, mardi 25 juillet, ce sera au tour du parc de la Reynerie qui n'accueillera donc pas de public ce jour-là.

La pyrale peut provoquer la mort du buis

Des traitements nécessaires face au développement exponentiel de la pyrale du buis. Il s'agit d'un papillon dont la chenille attaque les feuilles de buis.

Vorace, cet insecte se nourrit exclusivement d'arbustes. Il grignote peu à peu le buis et peut provoquer sa mort. L’enjeu de ce traitement reste donc de protéger le végétal de sa disparition progressive.

Originaire d’Asie, elle est reconnaissable par son corps vert marqué de stries et de points noirs, sa tête est entièrement noire.

Deux à sept traitements par an

Selon les années et les conditions climatiques, deux à sept traitements par an sont réalisés par les jardiniers municipaux à partir des mois de mars-avril à l'aide d'un produit biologique dit BTK (Bacillus Thuringiensis ssp. Kurstaki). Ce traitement ne touche pas les populations adultes de papillons.

D’autres espaces verts seront traités ultérieurement en fonction du niveau d’infestation constaté par les chenilles pyrale, notamment par des relevés de piégeage des papillons.

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