A Toulouse, l'Université Jean-Jaurès est paralysée depuis le 6 mars. La poursuite du blocage a été votée en assemblée générale jusqu'au 30 avril. En vidéo, notre dossier sur la genèse de cette situation.
A l'Université Jean-Jaurès (sciences humaines) de Toulouse, la mobilisation d'une partie des étudiants et personnels contre les nouvelles modalités d’accès à l’université et la Loi ORE (Orientation et Réussite des Etudiants) se poursuit.
A l’entrée des bâtiments du campus, des chaises et des tables empilées y empêchent l'accès.
L'Université du Mirail, qui accueille en temps normal 22.000 étudiants, est ainsi bloquée depuis le 6 mars, et une assemblée générale a reconduit le mouvement jusqu’au 30 avril, après la fin des vacances scolaires par 511 voix pour et 125 contre.
Se pose désormais la question de la tenue des examens. L'administrateur provisoire maintient sa volonté d'organiser les partiels la première quinzaine de juin, et la session de rattrapage dans les 15 premiers jours de septembre. Les examens auraient lieu à l'Université si celle-ci est débloquée, ou pourraient être délocalisés.
Pourquoi l'Université Toulouse 2 Jean-Jaurès est-t-elle ainsi devenu le fer de lance de la contestation étudiante ?
Voir le dossier réalisé par Stéphane Compan et Jack Lévé :