La décision de la rectrice de l'académie de Toulouse de ne pas accorder le pont de l'Ascension dans les établissements scolaires provoque la colère des enseignants. Ils estiment ne pas avoir été prévenus assez tôt. Un préavis de grève a été déposé pour le vendredi 15 mai
C'est aux recteurs des différentes académies qu'il revient de décider si les élèves et les enseignants ont droit au le pont de l'Ascension. Dans l'académie de Toulouse, contrairement à 2014, la rectrice Hélène Bernard a décidé de ne pas accorder le vendredi (15 mai) qui suit le jeudi férié de l'Ascension. Elèves et enseignants sont donc attendus dans leurs classes.
Hélène Bernard avait adressé un courrier le 20 janvier 2015 aux chefs d'établissements et directeurs d'école pour les en informer. Mais en début d'année scolaire, au mois de septembre, bon nombre d'enseignants avaient pu comprendre que ce vendredi 15 mai serait vaqué. Ce malentendu provoque aujourd'hui polémique, colère des enseignants et un préavis de grève ce vendredi 15 mai déposé par le syndicat des enseignants du premier degré, le SNUIPP 31. Le SNUIPP 31 explique notamment que beaucoup d'enseignants se sont engagés dans des locations ou ont réservé des billets de transport pour ce long week-end pendant lequel certains ont même prévu de se marier. Du côté du syndicat enseignant du second degré, le SNES, on souligne que "pédagogiquement, cette journée sera perdue car on peut s'attendre à ce que les classes soient vides".
Quant à la FCPE, représentant les parents d'élèves, elle estime qu'"il faut que le calendrier soit clair dès la rentrée". Mais, selon Hélène Rouch, la présidente de la FCPE 31, rattraper ce vendredi comme en 2014 en rajoutant des demi-journées dans des semaines chargées, n'est pas une bonne solution. "Plutôt que de perdre du temps et de l'énergie sur ce pont de l'Ascension, discutons plutôt de l'organisation annuelle", propose la présidente de la FCPE 31 Hélène Rouch. "Essayons d'arriver au rythme sept semaines de travail consécutives, deux semaines de congés ».
En vidéo, le reportage de Michel Pech et de Laurence Boffet :