Selon la mairie de Toulouse, qui a lancé la pétition jeudi 23 mars, elle aurait déjà reçu près de 2000 signatures.
La mairie de Toulouse estime que c'est un succès : près de 2000 personnes ont déjà signé, en 24 heures, la pétition en faveur de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse qui pourrait permettre de rapprocher Toulouse de Paris en train à l'horizon 2024. Le TGV pourrait joindre les deux métropoles en 3 heures, contre près de 5 heures aujourd'hui et un peu plus de 4 heures l'été prochain après la mise en service de la LGV Tours-Bordeaux.
Alors que le financement n'est pas encore bouclé, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a lancé l'idée d'une pétition pour soutenir ce projet.
Le site de la pétition aurait donc été fréquenté par près de 2000 signataires : entre la fin d'après-midi du jeudi 23 mars, au moment où il a été mis en service, et vendredi 24 mars à 17h30, 1760 personnes exactement l'avait signé, selon la mairie.
Cette pétition a pour objectif d'interpeller les candidats à la présidentielle. Elle sera en ligne jusqu'au 14 avril.
Ce qui avait mis en colère Jean-Luc Moudenc, c'est la déclaration du patron de la SNCF Guillaume Pépy après l'inauguration de la LGV Tours-Bordeaux, indiquant qu'il s'agissait "de la dernière pour le moment".
Dans la foulée, c'est le favori des sondages, Emmanuel Macron, qui a semé le trouble en déclarant jeudi qu'il ne voyait pas bien l'intérêt d'une telle dépense pour mettre Toulouse à 3 heures de Paris alors que la navette Air France depuis l'aéroport de Blagnac fonctionne bien. Des propos qui ont obligé ses équipes locales à "ramer" à contre-courant, expliquant que le candidat d'En Marche ! soutiendra bien le projet de LGV vers Toulouse !