Près de 35 000 élèves sont inscrits en maternelle et primaire avant la rentrée 2018-2019 selon la ville de Toulouse. Jamais ce chiffre n'avait été atteint. Ce qui ne manque pas de poser des problèmes.
La population de Toulouse enfle et le nombre de ses élèves avec. La ville de Toulouse a indiqué ce lundi 27 août que 34 591 élèves étaient inscrits (au 20 août) dans les écoles primaires (maternelles et élémentaires) publiques de la ville, pourraient permettre de franchir pour la première fois le cap des 35 000 élèves fin septembre, selon les prévisions de la direction de l'éducation de la ville.
Ce sont les inscriptions tardives et l'arrivée des enfants de moins de trois ans en zone hors REP qui pourraient faire gonfler le chiffre. En comparaison, 34 137 élèves étaient inscrits dans les écoles publiques en 2017.
Cet afflux de nouveaux élèves, liés à la progression démographie et à l'attractivité économique de la métropole toulousaine, n'est pas sans poser de problèmes : de place notamment, même si l'Education nationale prévoit l'ouverture de nouvelles classes (32 pour l'instant sur Toulouse avant révision post-rentrée), il faut aussi gérer le dédoublement des classes de CP en REP et parfois cela se fait au détriment des autres niveaux.
Toulouse prévoit bien l'ouverture de 4 écoles neuves (Fleurance à Saint-Martin du Touch en septembre, Simone Veil à la Reynerie en novembre, puis Geneviève Anthonioz-De Gaulle à la Cartoucherie et l'école maternelle de Borderouge en janvier 2019.
Mais ce sont les effectifs des personnels, notamment les ATSEM en maternelles, qui ne suivent pas toujours : ce lundi, les syndicats Sud et CGT ont dénoncé le manque d'effectifs et l'annonce du maire LR Jean-Luc Moudenc de recruter 50 personnes ne les a pas rassurés.
L'éducation reste le premier poste budgétaire de la capitale régionale (180 millions d'euros cette année) mais les effectifs d'élèves gonflent chaque année et les moyens associés (qu'ils relèvent de la ville ou de l'Etat concernant les enseignants) ne suivent pas forcément le même rythme.