Une sortie de chasse a mal tourné dimanche 19 février 2023 du côté de Saint-Jory (Haute-Garonne). Un tir de chasse a blessé une femme appartenant aux gens du voyage sur un terrain privé. Une enquête a été ouverte.
La journée aurait pu tourner au drame. Dimanche 19 février 2023, à Saint-Jory (Haute-Garonne) au nord de Toulouse, un chasseur effectue un tir en direction d'un terrain privé où se trouvent plusieurs caravanes. Une première caravane est transpercée, avant que la balle ne touche une occupante présente dans une seconde caravane. L'incident s'est produit chemin de Coudournac, lieu souvent emprunté par les chasseurs, côté Garonne.
"C'est l'association de chasseurs de Cagnac-sur-Garonne qui était en battue" nous a confié le Maire de Saint-Jory, Thierry Fourcassier. "Cela aurait pu être plus grave".
Enquête ouverte et excuses des chasseurs
Une enquête a été ouverte par la compagnie de gendarmerie de Saint-Michel à Toulouse. Contactée, elle indique que "la quinzaine de chasseurs sur place a été contrôlée" à la suite de l'incident, et que "l'auteur du tir a été identifié". Aucun des chasseurs n'était sous l'emprise de l'alcool.
La victime a été entendue pour raconter sa version de l'incident, mais n'a pas porté plainte. Sa blessure est sans gravité, "l'équivalent d'une coupure" indique la gendarmerie. "Les chasseurs se sont spontanément excusés auprès de cette victime", ajoute l'officier joint par téléphone.
Des auditions toujours en cours
Cette dernière fait partie d'un groupe de gens du voyage, souvent présents sur zone et connus de la mairie. "Il n'y a pas eu de surenchère entre eux et les chasseurs. Cela s'est passé dans le calme" rassure le Maire, qui affirme qu'un tel incident ne s'est jamais produit même s'il y a parfois des zones de frictions entre chasseurs et riverains sur la distance à respecter.
Des auditions sont encore en cours aujourd'hui pour faire la lumière sur le déroulement des faits. "Ce sont des auditions libres car l'acte n'est pas volontaire" précise la gendarmerie. Il ne devrait donc pas y avoir de garde à vue mais plutôt des poursuites pour dégradations de bien et mise en danger d'autrui.