Mardi 21 septembre 2021, douzième jour du procès dit du "tueur au niqab". L'avocat général a requis la prison à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans à l'encontre de deux principaux co-accusés et des peines allant de 5 à 20 ans pour leur cinq complices présumés.
Le réquisitoire a duré cinq heures. À son issue, l'avocat général David Sénat a demandé la peine maximale pour les deux principaux co-accusés, à savoir une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.
Complicités
Les deux hommes sont accusés d'avoir, le 3 juillet 2017 dans le quartier de le Reynerie à Toulouse, assassiné Djamel Tahri. Probablement un réglement de comptes sur fond de trafic de drogue. Tous deux étaient dissimilés sous des vêtements traditionnels religieux et poussaient un landau dans lequel était dissimulé leur arme, pour mieux s'approcher de leur cible. La fusillade avait également fait sept blessés, aujourd'hui parties civiles.
C'est une trace ADN recueillie sur une douille qui a permis aux enquêteurs de remonter la piste d'un individu, résidant à Lyon, mais de passage à Toulouse au moment des faits.
Pour les cinq autres hommes présents dans le box des accusés, soupçonnés d'avoir, d'une manière ou d'une autre, prêté main-forte aux deux premiers, l'avocat général a requis des peines de prison allant de 5 à 20 ans.
Le procès des sept co-accusés s'est ouvert lundi 6 septembre, devant la Cour d'assises de Toulouse. Le verdict est attendu ce jeudi 23 septembre, au plus tard vendredi.