Lors d'une conférence de presse organisée mardi 11 juillet à propos du rôle de la région Occitanie lors de la Coupe du monde de rugby 2023, le président du Stade Toulousain et le vice-président de la région en charge des sports ont été interrogés sur la construction d'un nouveau stade à Toulouse. Le premier a clairement ouvert la porte à ce projet, tandis que le second a évoqué une amélioration des infrastructures existantes.
À quand un grand stade à Toulouse ? La question a été posée lors d'une conférence de presse mardi 11 juillet à propos du rôle de la région Occitanie lors de la Coupe du monde de rugby 2023. Pour Didier Lacroix, président du Stade Toulousain et Kamel Chibli, vice-président de la région en charge des sports, il y a un vrai sujet. Mais ils n'ont pas forcément la même vision des choses.
"Il manque un stade d'envergure pour recevoir des matchs internationaux"
"Ce genre de projet nécessite une réflexion pour dans 10 ans, pas avant, pas après" répond Didier Lacroix. "On a envie d'avoir un stade dans les standards du moment, surtout qu'il y en a eu beaucoup ces dernières années."
Mais le dirigeant le sait : construire un nouveau stade, c'est "compliqué". D'abord pour des questions financières. Mais aussi pour des "questions touristiques et sociétales" selon Didier Lacroix. "C'est une réflexion collégiale : que veut-on en faire au-delà de 10 matchs dans l'année ?" interroge-t-il.
Assis à sa droite lors de la conférence de presse, Kamel Chibli a lui évoqué "une amélioration des capacités et des infrastructures" du Stadium, sans parler de construction d'un nouveau stade. Il reconnaît "qu'il manque un stade d'une envergure pour avoir des matchs internationaux comme ceux des équipes de France", et promet d'être "à l'écoute pour des évolutions sur les infrastructures", aussi pour recevoir les phases finales de Top 14. Car les quatre prochaines éditions de ces demi-finales n'auront pas lieu à Toulouse.
Comme Didier Lacroix, Kamel Chibli a également rappelé l'importance "de travailler le modèle économique" en étant "visionnaire". Mais sans évoquer la construction d'un nouveau stade, comme c'est en projet du côté de Montpellier (Hérault).