INFO FRANCE 3 - Le CHU de Toulouse avait candidaté pour obtenir les financements pour un IHU sur le vieillissement et la dépendance. Le dossier vient d'être retoqué par le jury international.
Selon les informations de France 3 Midi-Pyrénées, le jury international chargé d'évaluer le dossier présenté par le CHU de Toulouse pour obtenir la création d'un Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) n'a pas validé la candidature de Toulouse.
Le projet toulousain, porté par l'Université Paul Sabatier, le CHU de Toulouse avec le soutien de la Métropole, du conseil départemental et de la région, visait à créer un éco-système autour du vieillissement et de la dépendance.
Il avait été baptisé INSPIRE "Institut pour la prévention, le vieillissement en santé et la médecine régénérative" et avait pour objectif de promouvoir le vieillissement en bonne santé. Un thème particulièrement d'actualité. Le projet d'IHU toulousain était d'ailleurs le seul en France à travailler sur ce sujet majeur de société.
La quête du statut d'IHU, menée par les professeurs Bruno Vellas et Louis Casteilla, visait à obtenir une dotation de 50 millions de la part de l'Agence nationale de la recherches pour financer une dizaine de projets.
Les IHU ont été lancé en France en 2009 par Nicolas Sarkozy. Différentes étapes de sélections ont permis d'établir certains IHU dans des universités et hôpitaux à Paris et en province. Le projet toulousain est ancien et figurait dans la dernière short-list de 7 projets dont seuls 2 devaient être retenus. C'est raté pour Toulouse.
En lien avec le Gérontopôle de Toulouse, le projet d'IHU avait pour ambition "de proposer un nouveau modèle de vieillissement par des approches de recherche et de soins innovantes et pour ceci intégrera :
- un nouveau modèle de soins utilisant des technologies et intégrant un e-service connecté au réseau de soins primaires pour détecter les pertes fonctionnelles et prédire les trajectoires fonctionnelles ; et comprenant une clinique externe dédiée à l'évaluation, la surveillance et le traitement des personnes ayant une déficience fonctionnelle
- la création d’une école internationale sur le vieillissement en bonne santé en vue de former les personnels à la prévention de la dépendance ;
- la création d’un écosystème unique de laboratoires et d’entreprises dédiées au vieillissement en bonne santé qui devrait favoriser la commercialisation de la recherche et de l’innovation et structurer l’écosystème toulousain dans ce domaine".