Le préfet de Haute-Garonne a interdit le rassemblement féministe « Marche de nuit non mixte » qui devait se tenir le 5 mars 2021, à Toulouse. Malgré cette interdiction, une quarantaine de femmes se sont rassemblées ce vendredi peu avant 18 heures et ont été interpellées.
La préfecture avait décidé d'interdire la « Marche de nuit non mixte », prévue vendredi 5 mars, en raison de la volonté des participants "de ne pas respecter le couvre-feu mis en place au niveau national à partir de 18h00 (...) y compris en ayant recours à des actions violentes".
⚠️[ #Manifestation ]
— Préfet de région Occitanie et de Haute-Garonne (@PrefetOccitanie) March 4, 2021
Le @PrefetOccitanie interdit le rassemblement revendicatif « Marche de nuit non mixte » le vendredi 5 mars 2021.
➡️Consultez l'arrêté : https://t.co/xUBSEgD0Nw pic.twitter.com/tiG9IsHaT4
Plus de quarante féministes ont pourtant décidé de braver cette interdiction en se rassemblant vendredi vers 17h30 place Esquirol à Toulouse (Haute-Garonne) afin de défendre le droit des femmes.
Quarante-trois d'entre-elles ont été interpellées et conduites au commissariat pour un contrôle d'identité.
? Inadmissible ! ?
— Rozenn Kevel (@KevelRozenn) March 5, 2021
A #Toulouse la manifestation #féministe de nuit interdite par la préfecture a été durement réprimée ! 43 interpellées et emmenées au commissariat. Elles témoignent avoir subi des "propos sexistes et homophobes" !
Vidéo de @RevPermanente pic.twitter.com/rSyADPmHoX
Aucune des personnes emmenées n'a été placée en garde à vue mais contactées par France 3 Occitanie, plusieurs manifestantes assurent avoir subi des "propos sexistes et homophobes" au cours de leur arrestation. Toutes sont finalement ressorties libres en début de soirée.