Quatrième sculpture volée pour l'artiste toulousain James Colomina, de plus en plus coté

Célèbre pour ces personnages rouges posés sans autorisation dans des parcs publics ou sur des ponts, le sculpteur toulousain s'est fait voler sa 4ème oeuvre à Paris. Preuve que le travail de l'artiste est de plus en plus suivi et reconnu. 

Enfant au bonnet d'âne, homme à la tête de pomme... Impossible de rater ou de rester insensible aux sculptures rouges de l'artiste toulousain James Colomina. D'autant qu'elles sont souvent positionnées sans autorisation à des emplacements insolites. Des oeuvres en résine rouge créées et placées pour dénoncer l'exclusion, le racisme ou les violences.

Une sculpture volée quatre jours après son installation


Le sculpteur a installé ses deux dernières oeuvres la semaine dernière à Paris. La première, un enfant "Attrape-coeur" semblable à l'oeuvre du jardin du Grand Rond à Toulouse, a été volée quatre jours après son installation dans le jardin du Ranelagh à Paris, sur un socle vide. Le ou les voleurs ont scié les fixations qui la reliaient au socle de pierre. 

Ce sont peut-être des gens qui me suivent sur les réseaux sociaux pour me voler les sculptures. Il y a un marché noir pour les oeuvres d'art.

James Colomina - sculpteur


Des oeuvres à plusieurs milliers d'euros


C'est la quatrième sculpture de James Colomina qui est dérobée dans la capitale.
L'artiste a installé sa deuxième oeuvre la semaine dernière dans une niche du Pont Marie (Paris, 4ème arrondissement), après une périlleuse descente en rappel. Un emplacement très symbolique car les niches de ce pont étaient censées accueillir des sculptures d'hommes célèbres (le projet n'a pas abouti). 

J'ai choisi cet emplacement pour parler des sans-abris à la place des hommes célèbres. Ils dorment sous les ponts et n'entrent pas dans les cases.

James Colomina - sculpteur

Les sculptures signées Colomina sont de plus en plus cotées. Elles se vendent dans des galeries en France et à l'étranger. A titre d'exemple, les galeries d'art Bartoux à Paris proposent des sculptures de l'artiste toulousain dans des fourchettes de prix allant de 16 000 à 24 000 euros pour les oeuvres en résine, et de 17 000 à 38 000 euros pour les bronzes.


 
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