Rahim NAMAZOV, victime d'une agression dans laquelle sa femme a trouvé la mort, a accepté de répondre à France 3 dans son appartement sous surveillance policière. Il nie son appartenance à un réseau mafieux et se sent toujours en danger.
Rahim NAMAZOV, a accepté lundi soir de recevoir une équipe de journalistes de France 3 et de répondre à ses questions.Cet homme, originaire d'Azerbaijan, est arrivé en 2010 en France avec sa famille. Il s'est déclaré réfugié politique, journaliste en danger de mort dans son pays, menacé par les autorités d'Azerbaijan.
Vendredi, alors qu'il circulait en voiture à Colomiers, il a été victime d'un guet-apens
Plusieurs balles ont été tirées. Sa femme est décédé. Lui a reçu une balle dans le dos, une autre à l'épaule.
Sa qualité de journaliste a paru douteuse. Les autorités de son pays, font courir le bruit qu'il appartiendrait à la Mafia.
Il réfute ces accusations
-"Oui, je suis vraiment un journaliste, a t'il déclaré, j'ai été condamné trois fois pour mes écrits en 2001, 2006 et 2010. Les décisions judiciaires sont notées et conservées dans les archives de la police en Azerbaijan.
En 2010, je suis venu en France avec ma famille parce que j'étais en danger.
-"... Je ne suis pas un journaliste radical. Je connais très bien le Président (-d'Azerbaijan- NDLR)"
-"...Il n'y a aucune preuve que j'appartienne à la mafia"...
Selon lui, ce sont les autorités de son pays qui font courir ce bruit pour le discréditer.
A l'hôpital, deux balles ont été extraites de son corps. Aujourd'hui, Rahim NAMAZOV est chez lui sous haute protection policière, jour et nuit. Ses enfants ont été placés en foyer."Pourquoi ma femme est morte ?"
Vidéo : le reportage d’Amélie Poisson, Emmanuel Wat et Eric Coorevits