L’idée est venue des demandeurs d'asile eux-mêmes, pour qui les déplacements dans l’agglomération toulousaine sont un véritable casse-tête. La salariée d’un CADA de la ville a entendu leur requête. Virginie Falcucci est partie à la recherche de vélos d’occasion depuis plus d’un mois. Avec succès !!
A Toulouse, les demandeurs d’asile n’ont pas droit au tarif réduit pour emprunter les transports publics. Souvent hébergés en périphérie, ils éprouvent les plus grandes difficultés pour se déplacer en ville.D’où cette initiative qui peut sembler toute simple, mais d’un grand secours pour ces personnes qui ne roulent pas sur l’or…
Une employée du CADA Via Tolosa a déjà récupéré une quinzaine de bicyclettes en état de marche. Elle les redistribue aux demandeurs d’asile suivis par l’organisme d’accueil. D’autres vélos ont besoin d’être réparé avant d’être remis en circulation.
Les premiers deux roues sont arrivés avec l’aide de l’association Caracole, une maison d’économie solidaire située à Ramonville St Agne. Le bouche-à-oreille a fait le reste... Chaque appartement du CADA dispose maintenant d’une bicyclette pour 3 demandeurs d’asile.
Pour confier de nouveaux vélos au CADA Via Tolosa, vous pouvez contacter Virginie Falcucci par courriel.
Cette initiative en appelle une autre : plusieurs demandeurs d’asile (qui n’ont pas le droit de travailler le temps de la procédure pour obtenir le statut de réfugié) ont décidé de s’investir dans le bénévolat dans un atelier vélo.