Le leader de l'Union générale des travailleurs (UGT), l'un des deux principaux syndicats espagnols, Pepe Alvarez, s'est joint jeudi 6 avril à la manifestation contre la réforme des retraites à Toulouse (Haute-Garonne). "Une bataille observée avec beaucoup d'attention en Espagne" a assuré le représentant syndical espagnol.
Cheveux et moustache grisonnants, port de tête altier, le patron de l'Union générale des travailleurs (UGT), l'un des deux principaux syndicats espagnols, Pepe Alvarez n'est pas passé inaperçu en tête du cortège contre la réforme des retraites à Toulouse (Haute-Garonne).
Le leader syndical espagnol était attendu à Paris mais c'est la ville la plus espagnole de France que Pepe Alvarez a décidé de manifester auprès des Français.
En tant que vice-président de la Confédération européenne des syndicats, Alvarez a déclaré être "admiratif de la capacité de mobilisation du peuple français" et a exprimé son soutien aux travailleurs français dans leur lutte contre les réformes gouvernementales.
L'exemple de la réforme des retraites espagnole
Dans une déclaration à la presse, Alvarez a souligné que "cette bataille ne concerne pas seulement la population française, elle est observée avec beaucoup d'attention en Espagne". Selon lui, la réforme des retraites en France est une question qui affecte l'ensemble de l'Europe et les travailleurs espagnols sont solidaires de leurs homologues français.
Alvarez a également exprimé sa confiance en la victoire du mouvement de protestation français, affirmant que "nous pensons qu'elle va être gagnée à coup sûr". Les travailleurs français ont entamé des grèves et des manifestations depuis des semaines pour protester contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement français.
Le syndicalistes espagnole a rappelé qu'en Espagne les cotisations de "ceux qui gagnent le plus" ont été relevées grâce au "dialogue social". Un dialogue social qu'attendent toujours aujourd'hui l'intersyndicale français de la part du gouvernement d'Elizabeth Borne.