35 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation contre la réforme des retraites ce jeudi 23 mars à Toulouse. Une vingtaine a été relâchée. Un manifestant passera en comparution immédiate ce lundi.
En marge de la manifestation contre la réforme des retraites ce jeudi 23 mars à Toulouse, 35 personnes ont été interpellées. Une vingtaine a été relâchée. Un manifestant a été écroué.
35 interpellations
Les forces de l'ordre ont procédé à 35 interpellations lors de la mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi. vers 17h, de violents affrontements se sont produits autour de la place Jeanne d'Arc en centre ville.
Un groupe de casseurs s'en est pris aux policiers. Des feux ont été allumés avec des poubelles et du bois. Le mobilier urbain a servi de projectiles contre les forces de l'ordre.
La tension est restée très vive durant une partie de la nuit.
Une vingtaine de personnes relâchées
Sur les 35 interpellations, une vingtaine de personnes ont été relâchées ce vendredi faute de charges suffisantes.
Pour les autres, 4 personnes ont été placées sous contrôle judiciaire. Un manifestant a été écroué. Il comparaitra ce lundi en comparution immédiate pour pour participation à attroupement armé.
Une personne sera déférée devant le délégué du Procureur pour outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique, et devra effectuer un stage de citoyenneté.
Quatre autres personnes seront convoquées par le tribunal pour des comparutions en reconnaissance préalable de culpabilité. Elles sont poursuivies pour participation à une manifestation avec arme, entrave à la circulation, manifestation avec le visage dissimulé et dégradation d'un bien d'utilité publique dans le cadre d'une manifestation.
Une dernière personne est convoquée en vue d'un procès verbal pour rébellion et participation avec arme à une manifestation.
Rassemblement de soutien
A l'appel du collectif d'étudiants "Le Poing Levé" et du collectif anticapitaliste "Révolution permanente", un rassemblement de soutien a été organisé ce vendredi soir place du Capitole à Toulouse.
150 personnes ont manifesté leur colère contre la répression pendant la manifestation avec l'utilisation très tôt des gaz lacrymogène alors que des familles avec enfants se trouvaient encore dans le cortège. Il dénoncent aussi "des violences policières et sexistes" à l'encontre des gardés à vue.