C’est la promesse de la start-up toulousaine, Noota. Elle a conçu un assistant intelligent qui génère automatiquement des comptes rendus ou des notes écrites à partir d'une conversation entre plusieurs personnes. Une aubaine pour des chercheurs, des secrétaires ou des élus.
En France, les cadres passent en moyenne 27 jours par an en réunion selon un sondage Ipsos pour Wisembly. Un temps ou les prises de paroles s’enchaînent et s’envolent. "Beaucoup de conversations sont perdues" estime Alexandre Duffaut, concepteur de Noota.
Un constat qui l’a amené à imaginer un assistant intelligent pour transcrire, en temps réel, les échanges d’une réunion, d’une interview ou d’un entretien.
Baptisée « Noota », la plateforme est capable de collecter des informations à partir de la voix pour générer un texte, une prise de note ou des sous-titres.
Grâce à l'intelligence artificielle, l’outil est capable de capter les échanges de 10 interlocuteurs à la fois et de comprendre 70 langues.
Noota est également compatible avec les réunions en visio mais « ne fonctionne pas encore avec les appels téléphoniques » reconnaît Alexandre Duffaut.
Des applications similaires existent (comme Dragon), mais Noota se veut plus complète et plus fonctionnelle. Après plusieurs tests, l’innovation toulousaine est effectivement très efficace.
La technologie a déjà séduit plus de 4000 utilisateurs dont la FNSEA, le CNRS, 20 minutes, la Gendarmerie nationale, le parlement européen et des universités françaises (Science Po,…).
En fonction de votre utilisation, comptez entre 15 à 45 euros par mois, pour une licence individuelle.
Née en septembre 2020 dans la ville rose, Noota compte 7 collaborateurs. Basée à la fois à Toulouse et à la "Station F" de Paris, la jeune pousse veut devenir le leader français de la transcription.