La décision du président Donald Trump de retirer les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et de rétablir les sanctions concerne les entreprises américaines mais aussi celles en Europe qui avaient recommencé à commercer avec Téhéran.
Les contrats signés par Boeing et Airbus sont les plus importants, Téhéran souhaitant moderniser sa flotte vieillissante après des années d'isolement économique.
Airbus concerné
Airbus a enregistré des commandes de compagnies aériennes iraniennes (Iran Air Tour, Zagros Airlines) pour 100 avions au total,
dont des A320neo, valorisés à près de 10 milliards de dollars.
L'avionneur européen a des usines aux Etats-Unis, et un nombre important de pièces installées dans ses appareils sont fabriquées sur le sol américain, ce qui le soumet automatiquement aux sanctions américaines.
Coup dur pour l'industrie aéronautique
Dans l'ensemble, c'est un coup dur pour l'industrie aéronautique car l'Iran aura besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie, estime l'Organisation iranienne de l'aviation civile.