L'offensive des sangliers péri-urbains prend de l'ampleur dans le sud de Toulouse. De moins en moins farouches, ils causent de gros dégâts dans les jardins, notamment à Pech David. En 5 mois, 88 sangliers y ont été abattus.
A Toulouse, du quartier de Rangueil aux côteaux de Pech David, de Saint-Orens à Labège ou de Ramonville à Pouvourville, la prolifération s'amplifie.
Les sangliers péri-urbains trouvent de plus en plus nombreux refuge dans les jardins, à proximité des maisons, où la chasse est interdite dans un périmètre à moins de 150 mètres des habitations. Pour se nourrir, ils y défoncent joyeusement haies, clôtures et jardins.
Des battues administratives sont bien organisées pour limiter leur prolifération. Mais elles n'en viennent pas à bout. Entre août 2016 et fin janvier pas moins de 88 sangliers ont ainsi été abattus.
Selon la fédération de chasse, il ne se passerait pas une semaine sans une collision entre un sanglier et une voiture au sud de l'agglomération toulousaine.
Le phénomène n'est pas exclusivement toulousain. Les agglomérations parisienne, marseillaise et lyonnaise en sont également victimes.
Voir en vidéo le reportage de Thierry Sentous et de Jean-Pierre Duntze :