Sauvetage héroïque : un jeune faucon crécerelle secouru grâce à l'action déterminée d'un vacancier

Dimanche 30 juillet, un jeune faucon crécerelle, tombé de son nid, a été retrouvé par un vacancier en séjour à Luchon (Haute-Garonne). Un sauvetage de ce genre nécessite néanmoins de respecter quelques règles.

Il gisait au sol,seul et abandonné. Sans hésiter, un vacancier a décidé de sauver ce jeune faucon crécerelle tombé de son nid sur la commune de Luchon (Haute-Garonne), dimanche 30 juillet 2023. Alertée, la gendarmerie locale a pris contact avec un vétérinaire. Grâce aux instructions de celui-ci, le "sauveteur-vacancier" a veillé sur le rapace durant toute la nuit.

Dès le lendemain, le jeune faucon a été confié à Hegalaldia Pyrénées. Ce centre de soins dévoué à la faune sauvage des Pyrénées a attribué un numéro d'identification unique à l'animal, afin de le relâcher dans son habitat naturel.

Ne pas donner n'importe quelle nourriture aux oiseaux

Le lendemain c'est un jeune Héron cendré, en provenance cette fois-ci des Hautes-Pyrénées, qui a été confié à l'association.

"Découvert par des particuliers, cet oiseau hagard aux longues pattes faisait les cent pas dans un jardin et semblait complètement désorienté .Avant d'arriver chez nous, il aura eu le droit à de la truite et des sardines de la part des découvreurs. Il n'aura pas hésité à dévorer la nourriture mis à sa disposition ! Il faut tout de même faire attention lors de la découverte d'un animal en détresse : l'alimenter peut causer plus de mal que de bien en fonction de l'état de santé. Contacter un centre de soins avant d'agir est donc la première chose à faire " explique Hegalaldia Pyrénées dans une publication Facebook.

Des choses à ne pas faire

La structure donne d'ailleurs plusieurs conseil sur son site dans ce genre de situation. Il est d'ailleurs recommandé de ne pas :

  • Mettre l’animal dans les bras d’un enfant. Bien que blessé ou malade, l’animal reste sauvage et son comportement imprévisible : un accident est vite arrivé.
  • Exhiber votre trouvaille. Pas de gestes brusques ni de cris. Vous limiterez ainsi le stress répété de l’animal, susceptible d’aggraver son état, ou d’entraîner sa mort.
  • Entraver l’ouverture du bec d’un oiseau. Certaines espèces d’oiseaux marins sont dépourvues de narines : la fermeture prolongée du bec peut conduire à l’asphyxie et donc à la mort de l’oiseau. Exemple : le fou de Bassan (Morus bassanus).
  • Mettre l’animal dans un sac en plastique. Il risque de suffoquer. De plus, un sac n’est pas assez rigide pour être propice au transport : à coup de dents, bec ou serres, un sac est vite déchiré.
  • Forcer un animal blessé à boire ou à manger. En cas de lésions internes de l’appareil digestif, ceci aurait pour effet d’entraîner sa mort.
  • Pratiquer un quelconque soin sans avoir eu l’accord d’un spécialiste de la faune sauvage. Les soins sont très différents de ceux prodigués aux hommes ou aux animaux domestiques. De plus, ceci est interdit par la loi !

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