Aleks, enfant de 5 ans, scolarisé dans une école de Toulouse, pourrait être amené à quitter le territoire français en fonction de décision de justice concernant ses parents. La mobilisation continue parmi les parents d'élèves de son école pour tenter d'échapper à cette issue.
Nous vous avions déjà parlé, en octobre dernier, du cas de ce petit garçon et de ses parents. Trois mois plus tard, Aleks, 5 ans, scolarisé à l'école Sermet de Toulouse, est toujours sous la menace d'une expulsion du territoire français.
Malgré la mobilisation et la pétition des parents d'élèves de l'école, l'Etat poursuit la procédure d'expulsion de cette famille. Lundi 22 janvier, le papa de l'enfant a vu le tribunal administratif de Toulouse confirmer l'arrêté d'obligation de quitter le territoire français (OQTF) pris à son encore par la préfecture de la Haute-Garonne. La semaine précédente, à la suite d'un contrôle d'identité, le papa avait été placé en rétention à Cornebarrieu. Il avait cependant retrouvé la liberté quelques jours plus tard.
Les magistrats ont cependant accordé au papa un petit sursis, faisant que cette mesure ne soit pas applicable immédiatement : ils lui ont laissé la possibilité de rester en France jusqu'au 6 février prochain. C'est en effet à cette date que sera prise la décision concernant la régularisation de la situation de la maman d'Aleks.
"Le scénario est simple, explique Xavier Lalu, l'un des membres du comité de soutien parmi les parents d'élèves de l'école Sermet. Si l'obligation de quitter le territoire français est confirmé pour la mère, la famille devra quitter Toulouse et la France. Si elle est régularisée, alors tout le monde reste".
L'inquiétude des soutiens de la familles et des parents d'élèves de l'école Sermet c'est de voir un enfant arrivé en France en 2013, alors qu'il n'était encore qu'un bébé, expulsé vers un pays qu'il ne connaît, avec une langue qu'il ne parle pas, loin des amis et de sa scolarisation à Toulouse. De plus dans un pays l'Albanie, où la famille se sent en danger.
Tout le monde est donc désormais suspendu à la décision du 6 février. Avec espoir. Mais aussi angoisse.