Il n'existe qu'une seule plate-forme habilitée à recevoir les plaintes en matière de pensions alimentaires impayées et elle se trouve à Toulouse. Créée en 2017, elle manque de visibilité. La secrétaire d'état Christelle Dubos l'a visitée, vendredi 22 février 2019.
Elle a pour nom ARIPA, pour l’Agence de Recouvrement d’Impayés de Pension Alimentaire. C'est un service créé il y a deux ans au sein de la CAF (caisse d'allocations familiales) de la Haute-Garonne. Et c'est la seule plate-forme de ce type en France.
Concrètement, il s'agit de lutter contre les malversations de pension alimentaire. Les difficultés dans le versement des pensions alimentaires sont l'une des problématiques majeures rencontrées par les familles monoparentales.
Dans ce service, 14 salariés répondent à environ 720 appels par jour, qui émanent à 96 % de femmes. Ils en traitent 83 %.
L’ARIPA est également une agence d’informations et de réalisation d’opérations administratives pour les parents séparés ou en cours de séparation via son site internet www.pension-alimentaire.caf.fr et un numéro unique (0821 22 22 22).
Sur le site « JE ME SEPARE » : les parents peuvent trouver informations juridiques, les démarches, les aides CAF, les services d’aide …
Il permet entre autres de réaliser une estimation de montant minimum de pension alimentaire dans le cadre d’ un accord amiable.
La plate-forme manquerait pourtant de visibilité : peu de personnes en effet savent qu'elles peuvent faire appel à ce service de recouvrement.
A l'occasion de la journée européenne des victimes, l'ARIPA a reçu la visite de la secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé Christelle Dubos.