L'association interpelle la mairie de Toulouse et la Préfecture de Haute Garonne sur la situation des quelques 900 personnes qui vivent dans différents squats de la ville. Selon Médecins du Monde, l'incendie de celui des Arènes le 8 mars dernier est révélateur du malaise.
Pour Médecins du Monde, l'indignité et la dangerosité des squats de l'agglomération toulousaine peuvent avoir des répercussions graves sur la santé de leurs occupants.
Sur les 7 lieux qu'ils suivent, les membres de Médecins du Monde décrivent des situations inadmissibles qui concernent l'hygiène, l'accès aux soins et à l'eau potable, à l'électricité et au chauffage.
Déjà le 10 février dernier, l'association et le collectif Solidarité Roms interpellaient dans un courrier Jean-Luc Moudenc, le Maire de Toulouse et le Préfet de Haute Garonne.
Médecins du Monde réclament des réponses concrètes.
L'association craint :
A tout moment des accidents graves tant ils sont marqués par l'insalubrité et l'insécurité pour leurs habitants.
Rappellant que la population totale concernée vivant dans ces habitats de fortune représente environ 880 personnes dont 300 enfants.
Le 8 Mars dernier, un incendie dans un bâtiment du squat des Arènes à Toulouse, a cristallisé encore un peu plus la situation. Cet ancien immeuble de bureaux est devenu l'un des plus grands squats de France.
En vidéo, le reportage de Sandrine Mörch et Thierry Villéger