C'est fait. Didier Lacroix a été nommé président du directoire du Stade Toulousain. Il succèdera le 1er juillet à René Bouscatel. Il aura à ses côtés un nouveau membre du directoire : Thomas Castaignède.
Sans surprise, Didier Lacroix a été choisi pour être le prochain président du directoire de la SASP Stade Toulousain. Il remplacera René Bouscatel le 1er juillet prochain.
Lacroix était le seul candidat, avec le soutien de Bouscatel et après "l'accord" avec Hervé Lecomte, qui reste président du conseil de surveillance.
L'info du jour c'est que le directoire du club s'étoffe. Philippe Jougla qui était aux côtés de René Bouscatel va être rejoint par un autre ancien : Thomas Castaignède. L'ancien demi d'ouverture et arrière, âgé de 42 ans, fait son entrée à la direction du club toulousain. L'ancien international a joué au Stade Toulousain de 1994 à 1997.
Une arrivée saluée par le désormais futur président du club :
Didier #Lacroix : "T. #Castaignède est un Stadiste. Il a beaucoup navigué sur la planète rugby et aura un réel regard extérieur pour nous."
— Stade Toulousain (@StadeToulousain) May 30, 2017
Patron de la régie publicitaire du club A la Une, l'ancien avant est issu d'une famille estampillée Stade Toulousain : son père Jean a été dirigeant du club tandis que son frère Michel est membre du conseil de surveillance.
La nomination de Lacroix à la présidence du directoire du club met fin à près de vingt-cinq ans de présidence de René Bouscatel. Après avoir entretenu le flou sur ses intentions, Bouscatel avait fini par adouber Lacroix fin avril. Lacroix a une lourde tâche à accomplir afin de reconstruire un club qui vient de vivre une saison cauchemardesque.
Deux ans après le départ de son manager emblématique Guy Novès, Toulouse, club le plus titré du rugby français, est absent des phases finales du championnat pour la première fois depuis 41 ans. Une déconvenue historique qui acte le lent déclin entamé depuis 2012, année du dernier Brennus du club.
Conséquence directe de ce déclin national: pour la première fois, le club le plus titré de la Coupe d'Europe (4 sacres) ne participera pas à la compétition continentale majeure, et devra se contenter du modeste Challenge européen.
Invité dans notre édition régionale, Didier Lacroix n'a pas révélé les noms des membres de son futur staff, mais il a affirmé que "le Stade Toulousain a besoin d'unité, d'être fort en interne". Il a insisté sur sa volonté de "clarification dans les circuits de décisions". "Il faut clairement identifier les tâches et les objectifs de chacun". Son dossier prioritaire restant bien sûr "de relever la tête sur le plan sportif."
Retour sur la carrière de Didier Lacroix, avec Thierry Sentous :