Sur les conseils d'un médecin, un maire décide de désarmer sa police municipale en raison d'un risque de dérapage

Le maire de Bruguières (Haute-Garonne) a pris une décision forte pour tenter d'apaiser les tensions entre les agents de sa police municipale. En se basant sur l'alerte d'un médecin qui a réalisé les visites médicales des agents, l'édile les prive de leur arme de service jusqu'à nouvel ordre.

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C'est ce que l'on appelle ne prendre aucun risque. Le maire de Bruguières (Haute-Garonne), Philippe Plantade, n'a pas fait dans le détail avec sa police municipale. Il a décidé de la désarmer depuis le début de la semaine. En cause : une ambiance tendue entre les trois agents en place.

Une mission de médiation bientôt lancée

Pour prendre cette décision, il s'est basé sur une alerte lancée par un médecin ayant réalisé la visite médicale de chacun des policiers. "Le courrier du médecin indiquait qu'il pouvait y avoir un problème" amorce l'édile. Comprendre : des "problèmes internes" entre les policiers en poste, sans plus de précision. "Je n'ai pas souhaité prendre de risques avec mes agents et mes concitoyens."

Une décision collective "pour ne pas cibler une personne" complètement assumée par Philippe Plantade. "Je n'ai pas hésité. C'est une précaution, pas une punition" promet-il. Cette mesure est temporaire et pourrait durer 15 jours, deux mois, voire plus. "Une mission de médiation va être mise en place pour savoir d'où ces problèmes viennent, et les régler" poursuit le maire de Bruguières. 

C'est la première fois qu'il décide du désarmement de sa police. "Espérons que cela soit la dernière" ajoute-t-il. Selon ce qu'il a vu, les agents concernés ont d'abord été "surpris" mais ont "compris" et "sont favorables à la médiation". 

Dans ce secteur du nord de Toulouse, les policiers font décidément parler d'eux. Fin mai, À Saint-Jory, commune collée à Bruguières, le chef de la police municipale locale et son adjointe auraient consulté le fichier des Traitements des antécédents judiciaires pour avoir des informations personnelles sur certains agents. Et pas plus tard que le 19 septembre, deux policiers de Bessières, à quelques kilomètres plus loin, ont été placés en garde à vue pour violences aggravées. 

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