Jeudi 10 février, un convoi de la liberté partira de Toulouse direction Paris et Bruxelles. Une mobilisation s'inspirant d'un mouvement canadien et à laquelle Anne, Philippe et leurs enfants participeront.
Cette participation au convoi de la liberté, Anna et Philippe* la préparent depuis plusieurs jours. Ce couple accueillera un ami, en provenance de Perpignan, et ils prendront ensemble la route, ce jeudi en direction de Paris.
Le but, c'est d'avoir un maximum de voitures. On a plusieurs de nos amis qui accompagneront également le convoi
Anna - participante au convoi de la liberté au départ de Toulouse
Contre les mesures liberticides
Avec eux, une dizaine de proches répartis dans six voitures. « À mon avis, il va y avoir beaucoup de véhicules » espère la mère de famille. Ce mouvement, l’un et l’autre l’ont découvert via les réseaux sociaux.
Au départ, je crois avoir vu passer l’information sur Facebook, puis cela a circulé et a été partagé dans notre réseau de gens qui sont pour la liberté. Puis il y a eu des médias, comme Vécu qui ont diffusé l’info.
Philippe - participant au convoi de la liberté au départ de Toulouse
Pour Philippe, ingénieur, ce qui se passe en France est « hyper important » et le pousse à « s’organiser ». « Il y a beaucoup de mesures liberticides qui sont mises en place. On impose beaucoup de décisions sans nous consulter » renchérit Anna.
Leurs enfants sont au cœur de leurs revendications.
Je n’ai pas envie de voir grandir mes enfants dans la société dans laquelle nous sommes actuellement, subissant de nombreuses discriminations. Nous ne sommes ni pro ou ni anti. Nous sommes juste soucieux de l’avenir de nos enfants.
"Il y a beaucoup d'incohérences et d'injustices"
C’est d’ailleurs à travers ses enfants qu’Anna s’est mobilisée ces derniers mois, notamment, contre le port du masque à l’école. Une mesure, imposée du matin jusqu’au soir aux élèves, « inefficace » selon elle. Anna évoque aussi les difficultés psychologiques subies par les enfants et les jeunes en raison de l’enfermement et de la crise sanitaire : dépression, suicide. « Pour moi, c’est de la maltraitance et de la violence qui leur est faite » estime la mère de famille.
Face aux décisions du gouvernement, elle exprime son incompréhension « le pass sanitaire n’est pas imposé dans la grande distribution, mais dans les bibliothèques, dans les restaurants, au théâtre, dans des milieux culturels ou les gens se rencontrent. Mes enfants ont arrêté tous les trois le sport à cause du pass sanitaire. Ce n’est pas parce que l’on n’a pas un pass que l’on ne transmet pas le virus. Il y a énormément d’incohérences, d’injustices. »
Le pass sanitaire pour les personnes présentant des risques comme l’obésité, l’hypertension, l’âge, oui pourquoi pas, ajoute Philippe. Mais l’imposer jusqu’à nos enfants, alors qu’ils n’ont aucun risque. Ce n’est pas concevable. Il faut arrêter.
Philippe - participant au convoi de la liberté au départ de Toulouse
Tous deux espèrent qu’avec cette mobilisation, ils soient enfin entendus par un gouvernement qui ne les « consulte pas ».
« L’Etat dirige tout, fait appel à un conseil scientifique qui n’est pas élu, qui nous sert à la gorge avec des décisions dont on ne sait pas d’où elles sortent. Assis, debout, couché. On passe d’un claquement de doigts de six mois à quatre mois nécessaires pour obtenir le pass". On rejette toute immunité naturelle est persuadé Philippe qui comme sa compagne croit aux effets réels de l’Ivermectine et de l’Hydrochloroquine sur le Covid.
Ni antivax, ni antipass, mais pour la liberté
Au fil de la discussion, transparaît une défiance croissante vis-à-vis des médias, des scientifiques aux nombreux "conflits d’intérêts", des groupes pharmaceutiques et des politiques. Anna ne cache pas être totalement « révoltée ». Philippe reconnaît « être déçu de la politique » et du « rôle des parlementaires dans cette crise sanitaire ».
Nous avons tenté de manifester. Il y a eu très peu d’impact malgré une forte participation, mais nous avons toujours été ridiculisés, assène-t-il. Nous avons même un président français qui « emmerde les non-vaccinés ». Ce n’est plus possible. Nous ne sommes pas antivax ou antipass, nous sommes pour la liberté !
Anna - participante au convoi de la liberté au départ de Toulouse
Ils prendront donc la route ce jeudi en fin de matinée avec le convoi pour se faire entendre. « Nous irons le plus loin possible dans la journée avec l’ensemble des autres participants, mais nous n’irons pas jusqu’à Paris. » Car le lendemain, les enfants vont à l' école et Philippe doit se rendre au travail.
(* les prénoms ont été modifiés pour préserver l'anonymat)