Toulouse achève la phase-aller du championnat de Ligue 1 sur une note plutôt amère en s'inclinant face à Dijon pourtant dans les profondeurs du classement.
Si Dijon a mis fin à une série de huit matches sans victoire et se donne un peu d'air sur la zone de relégation, le TFC en revanche a montré mercredi soir qu'il est toujours inefficace hors de ses bases. Il s'est incliné 0 à 2 en terre bourguignonne à l'occasion de la 19e journée de la Ligue 1 de football. Le TFC, reste sur une seule victoire à l'extérieur depuis le début de saison et pointe désormais à la 9e place.
Les Toulousains laissent filer leur chance
Les Toulousains beaucoup plus agressifs en première mi-temps dans la conquête du ballon ne sont jamais parvenus à conclure. Ils se sont pourtant procurés les meilleurs occasions, notamment par Martin Braithwaite et Issiaga Sylla sur la même action (8e) puis de nouveau par Barithwaite (30e). Mais les joueurs de Pascal Dupraz ont laissé passer leur chance lors des 45 premières minutes."On rate des occasions très nettes" a dit l'entraineur de Toulouse, à l'issue du match, "quand on a un partenaire qui est seul face au but et qu'on préfère tirrer... Je dois aller chez l'ophtalmo bientôt, mais je crois que certains joueurs devraient m'accompagner".
Des erreurs qui coûtent cher
Le TFC a ensuite payé cher ses erreurs. Dijon qui ne s'était montré dangereux que sur deux actions de Loïs Diony (24) et Jordan Lotiès (34), a fait la différence en début de seconde période. Les Bourguignons ont d'abord bénéficié d'un penalty après une faute de Steeve Yago sur Julio Tavares. L'attaquant international cap-verdien en a profité pour inscrire son cinquième but de la saison (1-0, 49). Trois minutes plus tard, Pierre Lees-Melou reprenait de la tête un tir puissant de Mehdi Abeid détourné sur sa barre par le gardien toulousain Alban Lafont (2-0, 52).Pascal Dupraz pouvait nourrir des regrets après ce match : "en football, il faut être efficace dans les deux surfaces. Savoir attaquer et savoir défendre. Et nous ne savons pas le faire. A la mi-temps, nous aurions dû mener au score, et sept minutes après la reprise, nous sommes menés 2-0, parce que nous avons endossé le maillot du Père Noël trois jours avant le 24 décembre. A 2-0 pour Dijon, qui a su en profiter, c'était plié. Prendre deux buts en cinq minutes alors que nous avions tout maîtrisé... "