Tisséo : malgré la mobilisation des grévistes, Jean-Luc Moudenc "ne cèdera pas"

Les chauffeurs de bus en grève ont manifesté ce mercredi matin au Capitole et en appellent à Jean-Luc Moudenc. Mais celui-ci ferme la porte à toute négociation "tant que les Toulousains seront pris en otages". La grève se poursuit.

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Environ 200 chauffeurs de bus grévistes depuis 6 semaines à Toulouse ont manifesté ce mercredi matin à l'appel de l'intersyndicale sous les fenêtres de la mairie Place du Capitole, pour demander aux élus et particulièrement à Jean-Luc Moudenc, maire UMP et président de Toulouse Métropole d'intervenir dans le conflit qui les oppose à la direction de Tisséo au sujet des revalorisation de salaires. Mais, Jean-Luc Moudenc (absent de Toulouse ce mercredi) a fermé la porte à toute négociation avec les syndicats leur reprochant de prendre les Toulousains "en otages". 

Les syndicats réclament l'intervention dans le conflit de Jean-Luc Moudenc. Les négociations annuelles sur les salaires ont achoppé. L'intersyndicale réclame 3 % d'augmentation en 2015 quand la direction propose 0,45 %. Les discussions sont bloquées et la grève continue chaque jour de perturber la vie des Toulousains usagers des bus.

C'est d'ailleurs sur le registre "les Toulousains sont pris en otage" que Jean-Luc Moudenc a fermé la porte à toute discussion avec les grévistes. Dans une interview à 20 minutes Toulouse, quand on lui demande si la proposition des syndicats d'augmenter principalement les petits salaires lui paraît envisageable, il se dit "prêt à étudier une modulation mais ça suppose de discuter dans la sérénité. Tant que les Toulousains seront pris en otages comme ils le sont, il est impossible d’envisager des discussions".

Si nous cédons, la grève aura réussi. Et que vont-ils faire l’année prochaine ? Refaire grève et ainsi de suite.  
                                               Jean-Luc Moudenc


Après 6 semaines de conflits, direction de Tisséo et mairie de Toulouse semblent désormais tabler sur un essoufflement de la grève, un "pourrissement" selon le vocabulaire des syndicats. La situation peut être résumée par cette phrase de Jean-Luc Moudenc : "Si nous cédons, la grève aura réussi. Et que vont-ils faire l’année prochaine ? Refaire grève et ainsi de suite. Céder, c’est payer plus cher à terme"

Mercredi, après trois heures de discussion au Capitole, direction de Tisséo et syndicats ne sont pas parvenus à un accord. La grève se poursuit jeudi et probablement les jours suivants.

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