Ce lundi 27 janvier marque le 75ème anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Une cérémonie au Mémorial de la Shoah de Toulouse a rassemblé tous ceux qui refusent que l'extermination des Juifs, par le régime nazi, tombe dans l'oubli.
On commémore ce lundi 27 janvier le 75ème anniversaire de la libération - par l'armée soviétique - du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé près de Cracovie en Pologne.
Un évènement qui a marqué le véritable point de départ de la découverte, par le monde entier, de la "solution finale" mise en place par Adolf Hitler et ses troupes - et qui a fait 6 millions de morts.
Une cérémonie s'est tenue au Mémorial de la Shoah de Toulouse, comme dans de nombreuses villes de France.Le 27 janvier 1945, le camp d’extermination nazi d'Auschwitz, où plus d’1,1 million de personnes ont été exterminées, était libéré par l’Armée rouge. A l'occasion du 75e anniversaire de sa libération l'#AFP a interrogé quelques-uns des derniers survivants (1/8) #Auschwitz75 pic.twitter.com/jhsMUNXi29
— Agence France-Presse (@afpfr) January 27, 2020
A Paris le Président de la République Emmanuel Macron a inauguré le "mur des noms" rénové, au mémorial de la Shoah situé non loin de l'île Saint-Louis.
À l’occasion de l’inauguration du Mur des Noms rénové, le Président de la République Emmanuel Macron lance un appel à tous ceux qui sont susceptibles d’avoir des archives à rencontrer l’équipe du Mémorial pour que celles-ci soient transmises aux générations futures. pic.twitter.com/HVTODiFKlA
— Mémorial de la Shoah (@Shoah_Memorial) January 27, 2020
Au Grand Rond-Boulingrin à Toulouse, la cérémonie a rassemblé toutes les générations de ceux qui refusent que l'extermination des Juifs, par le régime nazi, tombe dans l'oubli.
Dans le contexte de ces dernières années, le message qui reste essentiel est bien celui de transmettre cette mémoire aux générations futures.
ainsi s'exprime l'une des jeunes participantes à la cérémonie.Tuer 6 millions d'être humains c'est ça qui est inhumain
Des collégiens de 3ème ont étudié la Shoah en classe de Français et d'Histoire : ils ont lu des textes d'écrivains qui ont connu la déportation, comme Elie Wiesel, Primo Levi, ou qui n'en sont pas revenus, comme Ann Franck.
L'antisémitisme en hausse
En effet dans l'Hexagone, la communauté juive s'inquiète d'une recrudescence des faits antisémites : en 2019 le ministère de l'intérieur a recensé une hausse générale de ces faits de 27% comparativement à 2018, une augmentation exclusivement composée par la progression de 50% des menaces antisémites.A l'inverse les actes proprement dits ont, dans le même temps baissé, de 15% par rapport à l'année précédente.