La question mérite d'être posée après l'explosion d'une batterie d'e-cigarette dans la poche d'un gérant de boîte de nuit la semaine dernière à Toulouse. Un incident pas isolé. Un autre toulousain avait déjà connu pareille mésaventure il y a un mois.
La vidéo, impressionnante, publiée sur le site la Dépêche.fr fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Capturée par un système de surveillance, elle nous montre un homme en train de vapoter sur le trottoir. Ce funeur c'est Amine Britel, le gérant d'une discothèque qui attend les clients devant son établissement.
Soudain, des étincelles jaillissent de sa poche. La veste s'embrase tandis que le malheureux se contortionne pour tenter de l'oter. En vain.
Bilan : une brûlure au deuxième degré sur le coté droit du torse.
C'est le deuxième incident de ce type à Toulouse en un mois. Fin septembre, un autre toulousain avait été brûlé par l'incendie de sa batterie, glissée là encore dans une poche.
Ce phénomène porte le nom de dégazage. En clair, il s'agit d'un court-circuit. Dans ces deux cas d'incendies spontanés, les batteries se trouvaient dans les poches des victimes avec de la monnaie et des clés. Les deux pôles des batteries sont alors entrés en contact par l'intermédiaire de ces conducteurs.
Il existe des protection en silicone pour se prémunir de ce genre d'incident.
Vidéo : le reportage de Stéphanie Bousquet et Christian Bestard