Né en 2007, le festival de cinéma Diam ("Des images aux mots"), dédié à la culture LGBTQI revient à Toulouse et en région Occitanie pour une 13ème édition à nouveau riche en projections et rencontres...en tout genre.
Le festival de cinéma "Des images aux mots" revient dans les salles, à Toulouse et en région Occitanie, pour sa 13ème édition. Créé en 2007, il propose au grand public des projections sur des thématique liées aux personnes LGBTQI (Lesbienne, Gay, Bisexuelle, Transgenre, Queer, Intersexe et Assimilées).
Des débats et des rencontres avec des réalisateurs
Cette année encore, le festival a sélectionné des films français et étrangers, dont certains inédits, qui abordent la thématique LGBTQI. Des rencontres avec des auteurs et des acteurs sont également au programme. Cheng-Chui Kuo, réalisateur d'origine taïwanaise, viendra ainsi débattre avec le public au cinéma ABC de Toulouse, le 8 février à 21h, autour de son film "Clément, Alex et tous les autres", sorti en 2019.L'idée est de décloisonner ce cinéma "LGBTQI", de sortir d'une certaine ghettoïsation. On voit que le public hétéro s'intéresse à nos films, on cherche donc à multiplier les rencontres ou les débats avec des réalisateurs, des acteurs, pour que les gens se parlent et changent leurs regards. C'est aussi grâce à ces films, qu'on lutte contre les phobies et la méconnaissance de l'autre.
Anne Catherine Mezure, co-présidente et programmatrice du festival
Un festival qui s'ouvre au milieu scolaire et universitaire.
Le festival DIAM organise lors de ces projections des rencontres avec des associations concernées par les luttes menées par le milieu LGBTQI, telle "L'autre cercle" qui milite contre les discriminations professionnelles.Ses organisateurs, tous bénévoles et férus de cinéma, tissent également des liens avec le milieu scolaire ou universitaire. Les élèves de 4 lycées toulousains assisteront ainsi à la projection du film "Rafiki" de la réalisatrice kényane Wanuri Kahiu, qui évoque la relation amoureuse entre deux jeunes adolescentes. Un film sorti en 2018, censuré au Kenya, mais qui avait réussi à franchir les frontières pour se retrouver en compétition au festival de Cannes, ainsi qu'à la cérémonie des Oscars. Des projections seront également proposées à l'université Jean Jaurès de Toulouse.