70 mineurs isolés étrangers, par l'intermédiaire de leurs avocats, reprochent à leur protecteur légal, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, de les héberger dans des conditions indignes.
L'hôtel , solution provisoire ...Ces 70 mineurs isolés étrangers ont été placés sous la protection du conseil départemental de la Haute-Garonne par le juge des enfants.
En avril, c'est près de 200 mineurs que cette institutrion devait gérer
Pour parer au plus pressé, et pour pallier la saturation des centres d'accueil, ces mineurs ont été placés dans des hôtels ce qui pose de sérieux problèmes de scolarisation, de formation professionnelle ou de titre de transport puisqu'ils n'ont pas d'adresse légale.
... mais insatisfaisante
Le Conseil départemental qui assure toutefois un suivi socio-éducatif a pris conscience que cette solution hôtelière est loin d'être satisfaisante et a engagé en avril 2016 un plan de création de 450 places pour accompagner ces jeunes mineurs isolés. Une cinquantaine de places en centre d’accueil ont depuis été créés et des rapprochements avec d’autres départements ont permis d’apporter une réponse digne à près d’une centaine de jeunes parmi les 200 hébergés à l’hôtel en les plaçant de manière pérenne dans des foyers ou des familles d'accueil.
En tout une centaine de places sera créée d’ici la fin de l’année 2016.
70 mineurs encore sur le carreau
Les autres, 70 environ, sont toujours à l'hôtel et c'est pour ceux là que se déchainent les avocats qui ont pris leur défense.
Vendredi dernier, 30 septembre, ils ont saisi le juge des tutelles considérant que "ces pratiques relèvent plus de la gestion de flux migratoires, que d'une prise en charge sociale de mineurs isolés".