Meriem, jeune Algérienne qui étudie à l'université Jean-Jaurès de Toulouse, était sous le coup d'une expulsion vers son pays d'origine. Le tribunal administratif s'est penchée sur son cas, vendredi 2 mars. Elle a obtenue une autorisation provisoire de séjour.
Meriem est ingénieur en architecture en Algérie. Soucieuse de se former aux normes environnementales, elle est venue en France pour étudier.
Inscrite à l'université Jean-Jaurès de Toulouse depuis la rentrée, elle s'est vue récemment convoquer par la PAF (police de l'air et des frontières), au motif de vérification de la légalité de son mariage.
Elle n'a pas été libérée après cette audition et elle a été placée au centre de rétention administrative, de Cornebarrieu.
Le tribunal administratif de Toulouse a statué sur son cas, ce vendredi 2 mars. La jeune femme, qui ne souhaite pas s'installer durablement en France mais seulement achever son cursus universitaire, risquait l'expulsion et le retour en Algérie.
Une cinquantaine d'étudiants est venue la soutenir. Un représentant de l'université Jean-Jaurès était également présent à l'audience.
La jeune femme a obtenu la levée de son obligation de quitter le territoire français et une autorisation provisoire de séjour.
Voir le reportage de Christine Ravier et Eric Foissac, de France 3 Occitanie :