Même si l'abandon du projet de fusion a été annoncé, la situation reste bloquée. Les grévistes de l'université Jean Jaurès ont voté, ce jeudi, l'autogestion, la poursuite de la grève et du blocage jusqu'au lundi 26 mars 2018. Ils veulent des notes au dessus de la moyenne pour tous.
Malgré les annonces de l'administrateur de l'université Jean Jaurès quelques minutes avant (projet de "fusion" abandonné et non intervention des policiers), les grévistes font de la résistance à Toulouse et se sentent pousser des ailes en ce 22 mars 2018 date anniversaire du début des événements de 1968 à l'université de Nanterre. L'abandon du projet de fusion par l'administrateur Richard Laganier n'a pas du tout calmé les esprits lors de l'assemblée générale des grévistes.La reconduction du blocage de la fac jusqu'à la prochaine assemblée générale (lundi 26/03) a été adoptée avec 856 voix pour, 280 contre. Les étudiants ont de plus en plus d'exigences. Ils ont voté notamment l'autogestion, la démission sans condition de l'administrateur, des notes minimum de 10, 13 ou même ... 15 sur 20, des notes améliorables pour tous aux examens.
Bref, les grévistes de Toulouse imaginent un état dans l'état, une fac autogérée, un monde dans lequel tout le monde aurait ses examens. Une réponse claire et nette à l'administrateur qui demandait lui la reprise du dialogue. C'est pour l'instant un dialogue de sourds et les partiels approchent ...