L'INSERM et le CHU de Toulouse recherchent des volontaires en bonne santé, âgés de 45 à 77 ans, pour participer à une recherche sur les AVC (accidents vasculaires cérébraux). Objectif : comparer la récupération motrice des victimes d'attaques cérébrales. Cet examen de 2H30 est rémunéré 100 € !
A Toulouse, l'unité UMR 1214 de l'INSERM - en collaboration avec le CHU de Rangueil - vient de lancer une étude sur "la récupération motrice après un accident vasculaire cérébral (AVC)".
Il s'agit d'évaluer l'efficacité des traitements antispastiques sur des patients ayant été victimes d'attaques cérébrales, dont les séquelles les plus fréquentes sont une hémiplégie ou un symptôme de spasticité (qui touche une victime d'AVC sur 3) : c'est un étirement rapide d'un muscle qui entraîne trop facilement sa contraction réflexe, qui dure un certain temps, et qu'on peut parfois confondre avec une contracture ou une simple rigidité musculaire.
Une prime pour motiver les volontaires
Pour étayer cette étude sur une base constituée de personnes en bonne santé, l'équipe du professeur Philippe Marque, du service de médecine et de réadaptation de Rangueil, offre 100 € aux candidats prêts à participer à cette recherche.Ces volontaires devront être âgés de 45 à 77 ans et n'avoir jamais subi d'AVC ni d'autre atteinte neurologique.
L'examen auquel ils seront soumis dure 2 H 30 : la première demi-heure est consacrée à une consultation médicale, laquelle est suivie d'une séance d'IRM (imagerie par résonnance magnétique) d'une durée de 2 heures.
Cette étude est d'autant plus importante - d'un point de vue de santé publique - qu'on estime qu'en France une personne est victime d'un AVC toutes les 4 minutes.
L'équipe de chercheurs toulousains compte bien trouver un contingent suffisant de volontaires en bonne santé : qui n'est pas prêt à donner 2 H 1/2 de son temps pour aider la recherche médicale... Et pour une prime de 100 € ?