Les intermittents du spectacle de Toulouse occupent une agence de Pôle Emploi, ce lundi 25 avril. Comme leurs collègues parisiens qui ont investi le théâtre de l'Odéon, les artistes et techniciens de la région entendent peser sur les négociations d'assurance chômage.
C'est une journée décisive pour les intermittents du spectacle qui comptent bien faire entendre leur voix.
Ce lundi 25 avril 2016 a lieu l'ultime réunion de négociation interne à la profession, en vue d'un accord sur l'assurance chômage qui doit être transmis à l'Unedic avant jeudi.
A l'instar de leurs homologues parisiens qui ont investi le théâtre de l'Odéon dimanche soir, les intermittents du spectacle de la région Midi-Pyrénées occupent une agence de Pôle Emploi, dans le quartier de la Cépière, à Toulouse.
Des actions ont déjà eu lieu, au mois d'avril, certaines conjointement avec le mouvement Nuit Debout.
Le cadrage financier, proposé le 24 mars par la partie patronale et signé par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC (syndicats minoritaires dans le spectacle) impose un effort global de 185 millions d'euros d'économies en année pleine d'ici à 2018 aux intermittents, mais suggère que l'Etat en compense une partie, à hauteur de 80 millions.
Ces conditions sont jugées "inacceptables" par la CGT et la Coordination des Intermitttents et précaires, qui ont réussi à mobiliser largement leur base lors d'assemblées générales très suivies à Paris et en province.