Les deux premières cabines du téléphérique urbain Téléo ont effectué leur voyage inaugural, ce mercredi 28 juillet, à Toulouse. Ce premier survol historique dans le ciel toulousain, pour des essais techniques et de sécurité, préfigure une mise en service en fin d'année.
Les Toulousains qui ont levé leur regard vers le ciel, ce matin du mercredi 28 juillet aux abords de l'université Paul Sabatier et du lycée Bellevue, ont pu observer l'envol des deux premières cabines du futur téléphérique urbain baptisé Téléo.
C'est une première historique, pour ce qui sera le plus long téléphérique urbain de France, réalisée dans l'optique de mener des essais techniques et de sécurité : il va s'agir de vérifier le bon fonctionnement de chaque équipement, au sol, le long des câbles et dans les cabines.
Une étape technique essentielle
C'est une étape des plus cruciales, qui va durer jusqu'en novembre prochain, moment où sont programmées les premières "marches à blanc", la circulation en situation réelle des 15 cabines de Téléo.
Depuis le premier coup de pioche, donné en octobre 2019, les travaux ont avancé rondement malgré les contretemps provoqués par la pandémie de Covid-19 : après la construction des trois sations - Oncopole, CHU Rangueil et université Paul Sabatier - puis la mise en place des cinq pylônes intermédiaires, les trois câbles (deux porteurs et un de traction) ont terminé d'être posés il y a seulement deux mois et demi.
Dirigeants de Tisséo, ouvriers du chantier et journalistes, ont assisté à ces essais inauguraux depuis la station construite près de la bouche de métro "Université Paul Sabatier", qui servira de garage pour les 15 cabines de 34 places chacune : elles effectueront le parcours, long de 3 km, en dix minutes, soit une capacité de transport de 8 000 voyageurs par jour.
Aller-retour symbolique
Chacun a pu constater combien ce moyen de transport en commun est silencieux, même s'il n'a pas été question de pouvoir monter à bord d'une des deux cabines d'essai : elles n'ont effectué qu'un aller-retour de quelques centaines de mètres, un voyage inaugural juste symbolique puisque ces essais techniques et de sécurité sont prévus pour durer plus de trois mois.
Avec les tests de "marche à blanc", les Toulousains auront le temps de s'habituer progressivement à voir passer ces drôles d'oiseaux, avant une mise en service programmée pour cette fin d'année 2021.