Plus de 80 personnes, pour la plupart demandeuses d'asile, seront expulsables mercredi 22 août de leur squat situé dans un bâtiment vide de Toulouse.
Leur revendication est simple : un délai supplémentaire pour trouver un logement et pourquoi pas la possible réquisition de bâtiments publics vides en attendant. Voilà ce qu'a demandé hier dans la matinée une quarantaine de migrants en déployant une banderole devant la préfecture de Haute-Garonne. Sur place, le Collectif des réfugiés occupants du Mirail (CROM), a obtenu un rendez-vous avec la préfecture pour revenir sur la situation de plus de 80 personnes menacées d'expulsion à partir du mercredi 22 août.
Ici au squat de la place Henri Russel nous sommes plus de 80 personnes dont 3 familles aujourd'hui à y avoir trouvé une solution d’hébergement. La justice nous a laissé un délai de 2 mois pour quitter les lieux mais la plupart d’entre nous n’a pas trouvé d’autre solution de logement dans les temps", relate le collectif dans un communiqué.
Après un échange jugé décevant avec la préfecture les membres du collectif doivent se concerter pour envisager la suite de la mobilisation.