6200 à 12600 habitants de l'agglomération toulousaine sont gravement exposées au dioxyde d'azote, selon la préfecture de la Haute-Garonne. Elles habitent à proximité de la rocade et des axes pénétrants dans Toulouse.
La France ne respecte pas les normes européennes concernant les rejets dûs au diesel et doit les réduire dans 12 agglomérations , dont celle de Toulouse, où 6200 à 12600 personnes habitant à proximité de la rocade et des axes pénétrants sont gravement exposées au dioxyde d'azote.
Les chiffres ont été communiqués par la préfecture de la Haute-Garonne, mercredi, lors du comité de suivi du Plan de pollution de l'atmosphère (PPA).
Ce comité avait commandé à Atmo Occitanie une étude qui montre, sans surprise, qu'en 2017, les dépassements de la valeur limite du dioxyde d'azote d'origine automobile correspondent à une superficie comprise entre 6 et 12 km² en bordure de la rocade et des axes pénétrant dans l'agglomération à grand flux.
En superposant la carte de la pollution et celle de la population, les experts sont parvenus à estimer à un nombre compris entre 6200 à 12600 les personnes gravement exposées au dioxyde d'azote.
Le dioxyde d'azote provient du trafic routier. Il est susceptible de provoquer de graves troubles respiratoires.
La France a été épinglée par l'Europe pour de tels dépassement dans douze agglomérations, dont celles de Toulouse et de Montpellier.
En 2016 à Toulouse, juqu'à 19.000 personnes avaient été concernées. Les chiffres de 2017 montrent donc une amélioration qui s'expliquerait par des conditions météo plus favorables.